Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point ?
Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors…
Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.
“La lumière était si parfaite” provoque une rencontre avec soi et procure un certain apaisement avec le passé dans une ambiance légère. Une lecture qui apporte du réconfort dans les moments difficiles.
Un roman fluide qui vous fera passer un bon moment de lecture.
Lu par Sophie
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee.
Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance. Le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu.
Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.
Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.
Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.
Lu par Eva, Laurence et Catherine
Melchior, un policier au nom de roi mage, ex-repris de justice et fils d'une prostituée, qui a fait des «Misérables» de Victor Hugo son «vade-mecum» vital, mène l'enquête sur les terres de l'Ebre, à l'extrême sud de la Catalogne. Mais ici plus qu'ailleurs "tôt ou tard, tout s'explique par la guerre" et il devra faire sien le dilemme de Jean Valjean : "Rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange !".
Un polar sur fond social, politique et historique. Fabuleux et absolument passionnant de bout en bout !
Lu par Jérôme
Mars 1913. Après une chute à cheval, Guillaume Deferranges se voit offrir l'hospitalité par une modeste famille. En remerciement, il obtient pour Louise, la fille cadette, une place de domestique auprès de son oncle et sa tante. S'il est loin d'être insensible au charme de la jeune fille, celle-ci est agréablement surprise de découvrir que ce jeune bourgeois fortuné partage ses idéaux de paix et d'égalité. Entre eux, la complicité grandit. Quand le désir les emporte, Louise prend peur. Par amour, Guillaume semble prêt à tout affronter, mais l'annonce de leurs fiançailles provoque une telle hostilité qu'il s'enfuit à Paris. Louise se retrouve seule et sans travail. Elle accepte la demande en mariage du gentil Joseph, cordonnier. Mais la guerre approche et avec elle, son lot de bouleversements...
Un roman historique qui nous narre les événements survenus sur le front mais s'attache également à ce qui se passait à l'arrière plan et l'organisation des femmes qui ont dû, malgré tout, continuer à "vivre" ou du moins à survivre afin de contribuer, avec leurs moyens, à l'effort de guerre tout en continuant à faire fonctionner leur foyer. Un roman à la fois dur et profondément beau sur cette terrible épisode de notre Histoire.
Lu par Eva
Dans un immeuble de São Paulo, un professeur de biologie souffre des nuisances sonores provoquées par Ygor, son voisin du dessus. L’énervement vire à l’obsession et tout l’insupporte : la musique, le téléphone, les voix, les grincements du sommier ; la vie, quoi…
Les tentatives pour régler le problème ne font qu’accroître l’animosité entre les deux hommes. Avec la haine, irréversible, vient la volonté de vengeance. Profitant de l’absence annoncée du voisin, le prof se rend dans son appartement où il est surpris par ce dernier, rentré à l’improviste. Tout s’enchaîne alors dans un déroulé confondant de naturel et… de violence. Au tribunal, l’avocat plaidera une forme rare d’épilepsie induite par le bruit, qui aurait entraîné des troubles mentaux.
À l’image de Gog et Magog, païens en terre damnée du livre d’Ézéchiel, voilà des êtres pitoyables qui s’affrontent, et qui semble se rejouer le combat diabolique et cosmologique du bien et du mal.
Éducation nationale, hôpitaux, système carcéral, corruption, racisme : en quelques chapitres savoureux, Patrícia Melo se livre à un état des lieux cuisant de la société brésilienne et à une dénonciation féroce de la faillite de l’État.
Lu par Jérôme
« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.
Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »
1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?
Une histoire forte et prenante ! Un scénario à rebondissements ! Des personnages au caractère bien trempés !
Pour son troisième roman, après "Les oubliés du dimanche" et "Changer l'eau des fleurs", Valérie Perrin nous touche une nouvelle fois en plein cœur !
Lu par Eva et Sophie L.
Été 1940. Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l’ennemi.
À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l'adjudant qui vit désormais sous leur toit.
Printemps 1946. La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l’entoure.
La plume de Renée Andrieu est sensible et juste. Le destin croisé des personnages interroge de manière vive et continue le lecteur sur sa propre éthique, ses choix, ses convictions, ses ambiguïtés, lâchetés, ambivalences possibles, sa part de lumière et d'ombres. Un roman percutant. Indéniablement.
Un gros coup de coeur lu par Eva et Sophie L.
"Ciao, Sofia, qu'est-ce que je te sers ? Comme d'habitude ? Et j'ajoute un cornetto, parce qu'il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria."
Je m'installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J'aime bien travailler au son des tasses qui s'entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j'ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j'ai bien fait de quitter Paris... et l'autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j'ai enfin retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible jusqu'au jour où..
Un roman bouleversant, attendrissant, bien écrit et dans lequel diverses cultures se croisent et apprennent à s'apprécier et à se compléter même ! On a comme une envie d'aller s'attabler dans le café de Maria...
Lu par Eva